Contre-enquête
Vous l’aurez compris (pas besoin d’aller au-delà de l’affiche pour ça) l’argument principal de « contre enquête » et son principal intérêt est le fameux contre emploi que l’on donne ici à Jean Dujardin. Notre ex- Nous C Nous (je suis fan à jamais, à chacun ses défauts), et OSS 117 essaye donc de se décoller de sa veine comique pour explorer le personnage stéréotype du flic torturé. C’est bien de cela qu’il s’agit ici : de pousser à fond le cliché en en arrivant à la caricature grossière.
Cependant, Jean Dujardin est la seule chose à laquelle le film peut réellement se raccrocher ici. Mais ça ne le sauve pas. D’une platitude extrême, le développement digne d’un épisode de Navarro sur TF1 en prime time laisse sceptique. La mise en scène suit le modèle, nous ressortant les beaux clichés : plan de grue final, les violons etc… Parfois très scolaire, parfois emprunté aux séries policières télé, la mise en scène déçoit globalement.
Le scénario est très convenu et ce n’est pas le double twist final (dont un faux, attention ! Vous l’aurez deviné avant mais ce n’est pas le vrai twist il y en a encore un derrière) mais qui ne sauve pas la donne. En effet, il était facile de tout deviner en voyant la bande-annonce (du moins en ce qui concerne le premier twist) et au cours du film pour le deuxième… Le plaisir est gâché on se contente d’observer en attendant une éventuelle envolée qui ne viendra pas. A éviter.