Congorama

Publié le par Alban

Hello !

Voici la critique de Congorama ! Un film un peu spécial, et ce à plus d'un titre ! Présentation.


Synopsis : Michel, fils d'écrivain paralysé, mari d'une Congolaise réfugiée et père d'un futur champion de tennis, est un inventeur belge erratique incompris de son employeur. A l'âge de 42 ans, il apprend qu'il a été adopté et qu'il est né clandestinement dans une grange au Québec, à Sainte-Cécile. Durant l'an 2000, Michel se rend à Sainte-Cécile, pour retrouver la trace de ses parents biologiques. Là-bas, il croise un homme au volant d'une voiture électrique hybride anachronique. Sur la route qui les ramène à Montréal, un accident changera leur vie ainsi que l'avenir de l'industrie automobile. Bienvenue dans le Congorama.

Cinq ans après la sortie de son premier long-métrage intitulé « La moitié gauche du frigo », Philippe Falardeau revient en force sur les écrans avec « Congorama » signant un véritable ovni dans le paysage cinématographique actuel.  « Congorama » est une coproduction Belge, Canadienne et Française et est aussi liée au Congo (par son titre uniquement) ce qui lui donne une filiation étrange et hybride qui se retrouve dans les fondements même du film.


Car ce dont il est sujet dans ce film c’est avant tout de filiation. Du destin qui s’acharne également mais surtout d’une invraisemblable et émouvante quête identitaire et d’une recherche désespérée de paternité. En effet, on suit le destin  pour le moins étrange de deux hommes en pleine crise existentielle : l’un, Belge, apprend qu’il a été adopté et est né au Québec ; et l’autre, Québécois, cherchant à gérer le lourd poids du mystérieux héritage que lui a laissé son père. Au cours de leur périple tumultueux, ils se rendront compte qu’ils sont plus liés qu’ils n’auraient pu l’imaginer.


Le film suit alors le parcours atypique de ces deux hommes, explorant leurs deux point de vue et révélant ainsi peu à peu les pièces d’un puzzle imaginatif et enthousiasmant d’une qualité rare qui nous tient en haleine jusqu’au dernier plan. Vous l’aurez compris, la vraie force de « Congorama » c’est son scénario original et exaltant. Ce dernier est tellement travaillé en finesse qu’il en fait presque oublier le manque de rigueur de la mise en scène qui pourra en gêner certains mais qui rajoute néanmoins un souffle de liberté et de spontanéité au film.


De plus, le duo d'acteurs composé de Paul Ahmarani et Olivier Gourmet livre une performance incroyable, dbordante de justesse et d'émotion. "Congorama" nous confirme que Philippe Falardeau est un cinéaste dont il faudra désormais suivre le parcours de près.


Publié dans Critiques de films

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article